Que dois-je savoir sur la réalisation d’une IRM avec ma prothèse ?
L’IRM est un outil majeur pour le diagnostic de nombreuses maladies et affections différentes. Chaque année, de plus en plus de patients porteurs de stimulateurs cardiaques, de défibrillateurs cardiaques, de moniteurs cardiaques et de prothèses de resynchronisation cardiaque ont accès à l’IRM. En outre, de plus en plus d’études1 ont montré que, moyennant des précautions appropriées, les patients porteurs de prothèses cardiaques peuvent accéder en toute sécurité aux examens IRM. Mais de nombreux patients ont encore des questions sur le fonctionnement du processus et sur ce qu’ils doivent dire à leur médecin.
Je suis porteur d’une prothèse. Que dois-je faire avant de passer un examen IRM ?
La chose la plus importante qu’un patient puisse faire, dès qu’une IRM est prévue, est d’en informer son cardiologue. Le cardiologue peut alors vérifier si la prothèse est compatible avec l’IRM. Certaines prothèses sont également soumises à des restrictions particulières, qui peuvent varier en fonction de l’année de fabrication de la prothèse et de la société qui l’a fabriquée. L’une des restrictions les plus courantes concerne la puissance de l’aimant utilisé par l’appareil d’IRM et la compatibilité et l’approbation de la prothèse avec cette puissance. Lorsque le cardiologue sait qu’un patient va subir une IRM, il peut consulter ces informations et établir un plan approprié.
De nombreux médecins qui gèrent les examens IRM, appelés radiologues, ne savent toujours pas quelles prothèses peuvent présenter des restrictions. Sans les connaissances expertes de votre cardiologue, le radiologue risque de retarder l’examen en attendant de recevoir les informations appropriées. Il est essentiel de parler à votre médecin de votre prothèse.
Que fera le cardiologue avant de me faire passer un examen IRM ?
Votre cardiologue devra modifier temporairement les paramètres de votre prothèse afin qu’elle continue à fonctionner et qu’elle puisse être utilisée en toute sécurité dans l’appareil d’IRM. Le fonctionnement d’une prothèse cardiaque est contrôlé par un logiciel intégré à la prothèse. Si une prothèse est exposée à un appareil d’IRM, il est possible que ce dernier interfère avec les signaux envoyés par le logiciel. Pour éviter que cela ne se produise, les cardiologues règlent temporairement la prothèse du patient en mode « sécurité IRM » avant un examen. Cela peut signifier que de nombreuses fonctions avancées de la prothèse sont temporairement désactivées, mais que la stimulation de base reste opérationnelle. Pour fonctionner à nouveau pleinement, la prothèse doit être reprogrammée en mode normale par le cardiologue après l’examen.
La technologie MRI AutoDetect de BIOTRONIK permet de simplifier ce processus. Avant un examen, le cardiologue peut régler la prothèse pour qu’elle passe automatiquement en mode sécurité IRM lorsqu’elle détecte une machine IRM. La prothèse se remet ensuite en mode de fonctionnement complet à la fin de l’examen. Cela signifie qu’un patient dont la prothèse est dotée de la fonction de détection automatique d’IRM ne doit consulter son cardiologue qu’avant l’examen, et non après. La détection IRM dure 14 jours à compter du moment où le médecin l’active.
Où puis-je trouver plus d’informations ?
N’hésitez pas à poser toutes vos questions à votre cardiologue après avoir fixé un rendez-vous IRM. Si vous disposez des informations sur votre prothèse, le système ProMRI SystemCheck vous permettra de vérifier si une prothèse particulière est autorisée dans le cadre d’un examen IRM dans votre pays et dans quelles conditions. Pour une brève explication du fonctionnement de MRI AutoDetect, vous pouvez également visionner notre vidéo ci-dessous. Enfin, pour toute autre question, n’hésitez pas à contacter le service dédié aux patients.
1. https://appliedradiology.com/communities/MR-Community/mri-safe-for-patients-with-pacemakers-icds